Boyard




BOYARD, BOÏAR, subst. masc.
Ancien seigneur, gros propriétaire terrien des pays slaves en particulier de Russie et, p. ext. des provinces danubiennes d'Europe centrale:
1. Shéhérazade et Casanova ont été, furent, sont et seront, quelles que soient les guerres futures, des boîtes russes où les garçons et les maîtres d'hôtel, sommeliers, barmen et portiers sanglés dans des uniformes de hauts dignitaires, sont des princes ou jouent au prince désabusé, baisant la main des soupeuses, et méprisent hautainement le client, par principe, comme le boyard méprisait le moujik, ...
FARGUE, Le Piéton de Paris, 1939, p. 146.
Emploi subst. opposé:
2. Un quart d'heure plus tard, il donnait, à la mode boyard, un bon coup de poing dans le dos à son cocher pour le faire stopper devant la villa Trébassof.
G. LEROUX, Rouletabille chez le tsar, 1912, p. 80.
ÉTYMOL. ET HIST. 
Empr. au russe boiarin «seigneur» dont la forme du génitif plur. (qui représente une forme non suffixée) boiar, empl. régulièrement en russe apr. certains adv. de quantité, explique le phonétisme du fr. (…). La forme fr. boyard s'explique par assimilation au suff. fr. -ard.
(T.L.F.)


Le prince Youssoupov posant dans son costume de boyard, lors du bal donné à l'Albert Hall de Londres, le 11 juillet 1912



Pourquoi Fort-Boyard?
Fort-Boyard a été conçu avant tout pour protéger la rade de l’île d’Aix et l’arsenal royal de Rochefort. La portée des canons de l’époque ne permettait pas de croiser le tir entre le fort de la rade sur Aix et la batterie des Saumonards sur Oléron. Entre les deux îles se trouve la longe de Boyard. Les hollandais avaient cartographié l’endroit «Banjaert», banc de sable en néerlandais, qui donnera Boyard plus tard.


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